mercredi 9 février 2011

Marcher est un mouvement naturel mais penser à la mécanique de la marche en marchant et cela devient infernal

C'est du vécu - Marcher... les bras se balancent le long du corps selon un rythme imposé par la nécessité du mouvement. Essayez et vous verrez, le pied avant droit se poser, alors qu'avance le bras avant gauche ; le pied gauche restant à l'arrière et le bras droit sur le côté en retrait de manière croisée.

L'exercice mené en groupe, ce matin là, consistait à marcher assez vite. Puis, à marcher tout en formant une balle avec ses bras. Puis stopper. Puis recommencer.
La première fois, à l'idée de former une balle, le mouvement chez tout le monde s'est figé, raidi, syncopé, la préoccupation située dans la tête par la consigne retenait le corps.
Pas la seconde fois, où l'effet de surprise dépassé et le début d'accoutumance amorcé, le cours naturel de la marche a repris le dessus. Le naturel revient toujours au galop.
Marcher c'est très important, pour éviter l'effet ankylosant dans les jambes du travail du tai chi. Méditer puis marcher... les deux meilleures pratiques de santé selon quelques experts.

mardi 1 février 2011

La pratique du tai chi chuan c'est comme la mayonnaise, il faut fouetter beaucoup et longtemps pour que ça prenne


Séance de Tai chi chuan du lundi 31 janvier 2011 - Le thème : "La pratique".

Je reconnais que c'est enfantin, mais quand un professeur commence à évoquer la pratique personnelle de ses élèves... je culpabilise. Car je suis comme beaucoup de gens, je cours, multiplie les activités, rêve de pratiquer davantage, pour mieux repousser à plus tard sans jamais pauser le... "quand" ?!

Avec notre professeur, au début de notre apprentissage c'était une boutade entre nous. Quand au cours d'une séance on se mettait à empiler, une fois rentrés au vestiaire, tous les conseils d'exercices qu'il faudrait faire, 2 heures de méditation le matin, le soir, l'enchainement à faire trois fois de suite selon différents rythmes, sans oublier le travail de posture, d'assouplissement, les marches... on était pris de vertige, suivi d'un découragement, ponctué d'un grand lâcher prise.