mardi 28 septembre 2010

Nouvelles clés est mort... quelle déception !

Tribune - Quelle mouche pique les directeurs des journaux à vouloir changer leur maquette ! Une amie chère m'a fait découvrir Nouvelles Clés il y a bon nombre d'années. Ce fut une rencontre ; comme avec une personne réelle. Une surprise qui m'a harponné, ouvert coeur et esprit pour me faire dire à peine repliée, "Encore !".

Je m'y suis abonnée et désabonnée. J'ai conservé les numéros.

Ces derniers temps, je me réservais le plaisir de le découvrir à l'occasion de longs trajets. Un rituel délicieux qui me déclenchait un sourire à l'abord des gares et aéroports. Souvent enfoui quelque part, le magazine surgissait entre les mains du kiosquier qui allait me dénicher le dernier numéro de Nouvelles Clés. L'attente avant l'effeuillage, ces quelques minutes où il me fallait le porter précieusement jusqu'à mon siège était... ravissement. Cette revue a toujours réussi à me capter de la première à la dernière page me donnant parfois le sentiment d'appartenir à une certaine tribu. Je m'y suis nourrie, apaisée, enrichie. Elle m'a souvent gratté la tête et j'adore ça. La prouesse était de donner de la matière à penser, méditer hors des sentiers battus, des morales, des religions, du judéo-christianisme, c'était un espace de liberté en dehors du temps, ailleurs...

dimanche 12 septembre 2010

Ce jour là, Willy Ronis manquait sur la plage de l'île d'Oléron, alors...

La grande plage sur l'île d'Oléron, un jour du mois d'août 2010 (photo M.S.)

Ce jour là je me suis prise, un peu, pour Willy Ronis. Je venais de voir une exposition de ses photos à Paris. Mon petit Canon trainait dans ma main désœuvrée, quant, tout à coup, j'ai entendu, derrière moi , un tonitruant "Allez", suivis de "hop ! hop ! hop !" vigoureux. Puis, cette bande de lascars a déferlé à folle allure, s'est jetée dans la mer, pour ressortir, sans quitter son rythme infernal. J'ai armé et shooté. Je n'y croyais guère. Et puis, surprise, cette photo tombée du hasard m'a plu, même si je demande humblement pardon aux sujets qui n'ont rien demandé et se retrouvent sur ce blog inconnu.

dimanche 5 septembre 2010

Paris vu des hauteurs du Père Lachaise

Paris vu des hauteurs du Père Lachaise par Louise Joséphine Belmont (1790-1870) - Musée des Augustins de Toulouse.

Le Père Lachaise... un lieu d'inspiration sans cesse en évolution, comme la vie.