mardi 4 septembre 2012

L'histoire de Maitre Jing Hong Zhou dans la revue Inexploré


[photo : idéogramme de l'énergie  extrait du site de Maitre Zhou ]
 
Habillé de blanc ou de noir, Maitre Zhou donne des cours de Qi gong à Paris depuis vingt ans. Il enseigne deux méthodes de Qi gong très populaires en Chine : le Qi gong de l'oie (Da Yan Qi Gong créé par Tao An, maître taoiste) et le Qi gong de la sagesse (Zhi Neng Qi gong). Le magazine Inexploré lui consacre un portrait dans son n° 15.
Ce fin lettré passionné par Balzac explique comment  le Qi gong a sauvé la vie de sa femme :
"Son sang était anémié, elle avait des hémorragies, aucun remède ne pouvait la guérir" tout en lui donnant l'occasion de renouer avec son passé d'ancien adepte des arts martiaux. Jing Hong Zhou n'est pas n'importe qui. Il est le fils d'un père, qui fut l'élève d'un grand maître en arts martiaux et d'une mère, qui était la fille de ce grand maître. Son père l'initie au Ba Duan Jing. Mais la révolution culturelle enfouit ses talents.  
Très inquiet pour la santé de son épouse, une phrase de Lao Tse lui revient alors : "Le malheur sommeille dans le bonheur, les racines du bonheur naissent dans le malheur" et une autre devise populaire l'affermit dans son intention de tout tenter "En Chine,on dit qu'on va essayer de soigner le cheval mort comme s'il était vivant. Cela signifie qu'il faut tout tenter même sans garantie de réussite". 
Des propos entendus dans son enfance sur le qi gong et les soins énergétiques prodigués par des maîtres ayant provoqués des miracles  remontent à la surface. Un ami lui enseigne le Qi gong de l'oie qu'il va pratiquer assidûment avec sa femme. Après six mois, cette dernière  commence à se sentir mieux. "Les examens biologiques confirmèrent sa guérison, et elle put reprendre les activités".
A partir de là, une nouvelle carrière commence : pratique de douze heures par jour au cours de Pan He Ming (créateur du Zhi Neng Qi gong) à Pékin, diplôme de Qi gong, étude de la philosophie traditionnelle médicale chinoise, et des grands textes comme Yi King et le Tao Te king. Son arrivée en France en 1989 va lui donner l'occasion de transmettre  son savoir aux Français. 
L'occident s'est d'abord intéressé au tai chi chuan avant le qi gong. "Cela amuse les Chinois, car pour eux il faut d'abord apprendre à faire circuler l'énergie en soi, ce qui est le but du qi gong, avant d'aller vers l'extérieur avec les arts martiaux...". Pour ce maître, "Le secret réside dans une volonté équilibrée, "ni trop de désir, ni trop peu". "L'énergie suit l'esprit. Je me concentre sur le meilleur, le positif, tout en associant à cette pensée un certain détachement". L'état d'esprit peut ainsi influer sur l'état de santé. 
En savoir plus : https://sites.google.com/site/associationznqg/home



Portrait intégral à lire dans la revue trimestrielle Inexploré n° 15 été 2012. 

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