dimanche 25 mars 2012

Visiter le panthéon bouddhique japonais tapi non loin du Musée Guimet à Paris

Paris regorge de trésors. Celui ci se cache dans un ancien hôtel particulier parisien, propriété d'un banquier. A deux pas du Musée Guimet et du Trocadéro, 19 avenue d'Iéna.  Cette "annexe" abrite les collections d'objets  rapportés du Japon  par Emile Guimet  au début du XIXème siècle.
A cette époque, le pays rejetait le bouddhisme, où il prospérait depuis le VIème siècle,
pour revenir au Shinto qui servait mieux le prestige de l'Empereur, descendant du Soleil. Les Temples se débarrassaient de pièces uniques que le Français passant par là sauva.    

L'industriel lyonnais commence par fonder  un musée asiatique dans sa ville, puis le reconstruit à l'identique à Paris. Il en fait don à l'Etat, qui décide en 1918, de dédier le musée Guimet aux arts asiatiques.  Un va et vient d’œuvres s'en suit entre le Louvre et le musée de l'avenue  d'Iena.
Dans les années 60, Bernard Franck ressuscite le fonds bouddhique japonais en plaçant les 250 œuvres de la collection d'Emile Guimet au sein de cette annexe discrète, baptisée "Galeries du panthéon bouddhique". Elle est dotée d'un jardin japonais et d'un pavillon où l'on célèbre toujours  la cérémonie du thé sur réservation, le jeudi à 14 h (écoles Ura-Senke et Omoté-Senke).

Sources : informations de Jérome Ducor, enseignant à la faculté de Lausanne et à l'Université bouddhique européenne. [crédit photo : M.S ]

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